Recouvrer la vue pourrait être possible !

La rétine est composée de cellules sensibles à la lumière d’un réseau de neurones et de photorécepteurs.

Ils transforment les signaux lumineux en signaux électriques qui sont acheminés jusqu’au cerveau via le nerf optique. Une défaillance des photorécepteurs altère donc la vue et peut conduire à la cécité.

Grâce à un implant microélectronique, des patients atteints de cécité liée à une rétinite pigmentaire ont pu restaurer des éléments de vision.

Il n’est pas question ici de recouvrer la vue mais de restaurer des expériences visuelles utiles dans la vie quotidienne( reconnaissance de formes, amélioration de la capacité à appréhender les traits du visage entre autre).

La rétine artificielle se substitue aux photorécepteurs.

Concrètement, il s’agit d’implants (de 3 x 3 mm) fixés sur ou sous la rétine, composés d’électrodes qui stimulent électriquement les neurones rétiniens. Les premiers dispositifs testés dans les années 1990 incluaient 16 à 20 électrodes. Ils en comportent actuellement jusqu’à 1 500. Cependant, la perception visuelle des patients n’est pas liée directement au nombre d’électrodes.

Implant de rétine artificielle

 

© Inserm/JL. Guyomard

Implant de rétine artificielle

Plusieurs dispositifs sont en cours d’évaluation. Trois ont déjà obtenu le marquage des autorités européennes (marquage CE) –

Comment fonctionne la rétine artificielle ?

Deux des dispositifs existants (Argus II et Iris II) sont dits épi rétiniens : ils sont placés à la surface de la rétine, en contact avec les cellules ganglionnaires. Le troisième (Retina Implant) est placé sous la rétine, à la place des cellules photoréceptrices. Dans tous les cas, une intervention chirurgicale est nécessaire pour la mise en place de l’implant au contact de la rétine.